À BOIRE
Mon histoire avec Glasgow n’est pas des plus ordinaire, disons le comme ça. Après un court séjours à Londres, j’embarquais dans le train en destination de Glasgow la petite Barcelone. À destination, nous sommes le 26 juillet 2013 en après midi, il est 16h, il fait beau, le ciel est bleu, c’est loin de ressembler à la ville pluvieuse que l’on dépeint dans les guides. La Gare Centrale bourdonnes de gens, un orchestre de Jazz formé de musiciens à la tête blanche diverti les voyageurs. Le temps de sauter dans un taxi et j’étais arrivée au Pond Hôtel.
Mon téléphone était complètement déchargé (j’avais un Galaxy S3, vous comprendrez) comble du malheur, mon chargeur était resté dans ma chambre d’hôtel à Londres. Il faillait donc que je me décide d’aller à la recherche d’un chargeur de téléphone. Personne dans cet hôtel ne semblait savoir ou me diriger à part le valet. Ce fut mon baptême avec l’accent Glasvegien. Une chance que je comprennais les signes qu’il me faisait car je chercherais encore mon chargeur à l’heure qu’il est. Quoi qu’il en soit, il me dirigea vers Byers Road dans le West End à une dizaine de minutes de marche. Arrivée a destination, j’ai cherché et trouvé comme de fait, un chargeur pour mon téléphone. Au coin de la rue, il y avait un méga Pub dans une vieille cathédrale reconstituée qui s’appelait Oran Mor. Ça avait l’air cool, une pinte un scotch ? J’étais au royaume des pubs, allons voir ce qui attire tant les gens à sortir pour boire. C’est là que j’ai rencontré Gordon mon compagnon. J’avais commandé un scotch et il était là à mes cotés au bar avec son Frère Graham. Le reste fait parti de l’histoire comme on dit.
LA VILLE
Glasgow est une ville intéressante pour de nombreuses raisons. Une ville riche d’histoire, de culture, d’art et d’évènements marquants. L’accent des gens de la place est un mélange d’intonations gaéliques et anglaises. Il n’est pas facile de les comprendre, c’est à se demander si certaines personnes parlent l’anglais ou un dérivé de l’allemand… Pluvieuse c’est l’une des grandes villes du monde ou il pleut le plus. Glasgow est la plus populeuse ville d’Écosse avec près d’un million d’habitant et la troisième en important au Royaume-Unis. Elle n’est pourtant pas la capitale. La capitale c’est Edinburgh une ville historique magnifique. Il y aurait un parallèle intéressant à faire entre Montréal-Québec et Glasgow Edinburgh, ne serait-ce que pour leurs rivalités, leurs tailles, leurs vies culturelles, d’une part la métropole, de l’autre la capitale historique etc. Je pourrais franchement écrire un article complet à ce sujet mais je vais m’arrêter là pour aujourd’hui. On y compte une ligne de metro, un important réseau de trains ainsi que le transport en autobus de ville de type double decker.
UN PEU D’HISTOIRE
Au 18e-19e et le début 20e siècle, Glasgow fût une ville navale importante. L’ industrie naval, la construction de grands navires ainsi que le trafic maritime y étaient florissant. On y construit même le tristement célèbre navire Empress of Ireland qui a sombré dans les eaux du St-Laurent , en y laissant s’ éteindre la vie de 1012 passagers dans la nuit du 28 mai 1914. La voie navigable que traverse Glasgow se nomme La rivière Clyde. Bien qu’au 18e et une partie du 19e siècle Glasgow était une ville très prospère, nous ne pouvons en dire autant de la fin du 19e et le début du 20e. La ville s’industrialisa et la classe ouvrière s’élargie. Les conditions de vie étaient misérables. Glasgow avait ses quartiers pauvres qui détonnaient du reste. On les appelait les slums. Durant le 20e siècle, Glasgow conserva une forte proportion de sa population pauvre. Pour faire face à la pénurie de logements sociaux dans les années 60, la ville décida d’élaborer un vaste programme de construction de tours de 30-35 étages que l’on nomme high rise afin de loger les habitants les plus pauvres et raser les slums. Il n’a fallu que peu de temps pour que ses édifices soient considérés comme étant antisociaux et furent surnommés les slums-flats. Des problèmes de moisissure, d’infiltration d’eau, de criminalité, de salubrité ainsi que le suicides de gens sautant des tours se sont accumulés. On y raconte même que les ascenseurs ne fonctionnaient pas tout le temps et que les personnes agées et à mobilité réduites étaient contrains de rester aux étages supérieurs sans pouvoir sortir. Aujourd’hui, Glasgow housing a entreprit un vase programme de démolition de ces high rises, résignés à avouer leur échec monumental. Sur l’image il s’agit des Red road Flats présentement en cours de démolition. Le plus célèbre regroupement des slum-flats high rises de Glasgow. Voir la démolition contrôlée d’un de ceux-ci. Il reste de nombreuses tours, on les voit elles sont partout, la plupart encore habitées.
Glasgow demeure aujourd’hui une ville avec des problèmes de pauvreté et de criminalité mais elle a su se diversifier et tirer son épingle du jeux pour rayonner à nouveau. Elle a entre autre accueilli les Jeux du Common Wealth en 2014. Elle jouit d’une scène artistique et culturelle imposante avec ses nombreux musées. Pour ne pas tous les nommer, il y a l’imposant Musée Kelvingrove avec ses nombreuses expositions d’œuvres d’art. Également, le Musée des transports récipiendaire du prix du musée européen de l’année en 2012 et pour lequel j’ai eu un coup de cœur. Pour le reste , elle compte d’innombrables ateliers d’artistes et de galeries d’art. Pour les amateurs de shopping, le City Center et son Merchant city possède son lot d’avenues piétonnières ou l’on peut déambuler à sa convenance et magasiner dans les boutiques de renoms, tout y est. Je ne peux passer sous silence le fait que Glasgow possède 3 équipes de football professionnel. Les pubs/tavernes sont divisés, chacun ont leur équipe. N’entre pas un supporter des Rangers dans un pub d’allégeance Celtics et vice versa à moins d’avoir des tendances suicidaires. Pour ce qui est du night life, selon Tripadvisor, Glasgow compterait 184 attraits. C’est à dire des pubs, bars et boites de nuit en ne comptant pas les restaurants. Disons le , cette ville a une réputation d’alcooliques. Pour ce qui est de la bouffe, j’y reviendrai un jour.
LA VIE À GLASGOW
Pour ma part, j’habite dans le West End de Glasgow, un quartier branché et aisé, artistique et convoité, tout près de Byers road, du Jardin Botanique, de très beaux parc et monuments. On pourrait dire que ce quartier est à mi chemin entre le Plateau et Westmont. Non je n’ai pas gagné le million, nous habitons dans un minuscule flat, c’est le compromis à faire. J’adore marcher, observer et découvrir avec mon beau petit Paolo le Manchester terrier. J’ai tellement de choses à découvrir encore. Vous pouvez compter sur moi pour les mises à jour du Chritou 3.7 bientôt la version 3.8 😉
Slanj everyone! (Cheers en gaélique)
Chritou
Je vous suggère deux articles parus dans La Presse en 2012 et un autre cet automne en 2014 vraiment intéressants 1. Glasgow ville industrielle devenue branchée 2. Glasgow ville du design
ACCUEIL ↑ MOIJMANGE
Wow c’est super de te lire. It’s great tout read you. On s’ennuient mais on est content de te voir heureuse. Miss you much but love to see you this happy.
Much love. Manon xoxo
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